miércoles, 15 de diciembre de 2010

Je vous dois plus que ma liberté!


Monsieur le Directeur,


Après avoir beaucoup réflechi, en fait, pendant plus de dix ans, j'ai finalement pris la décision de vous écrire car c'est, sans doute, grâce à vous que maintenat je suis un homme libre.


Je me souviens que lors de mon arrivée à votre maison d'arrêt vous êtes venu me rendre visite dans ma cellule, la première nuit que j'y suis resté. Même si vous aviez l'air sérieux, c'était votre voix qui laissait voir comment vous étiez vraiment, un homme gentil et compréhensif, malgré votre métier. C'est pourquoi je voudrais vous raconter ma fuite. En effet, le jour où vous avez reçu un invité très important, le même jour où vous aviez laissé la porte d'entrée ouverte, je me promenais tout seul, sans aucune pensée dans ma tête. Quand je me suis aperçu de votre négligence par rapport à la porte, je suis resté impassible un petit moment. J'ai bien ouvert mes yeux pour me convaincre que ce que je voyais c'était réel et pas une hallucination provoquée par des nuits d'insomnie. Donc, j'ai réalisé qu'une opportunité comme celle-là ne se réproduirait plus, et je suis sorti tout à l'aise, comme si je sortais de chez moi pour aller chez le coiffeur. Je vous assure que même si j'avais l'allure calme, mon coeur battait si fort que je ne pouvais pas comprendre comment personne ne s'en rendait compte.


Alors, cher directeur, je dois vous dire merci. Merci parce que grâce à vous, j'ai pu en sortir et j'ai pu changer aussi, améliorer en tant que personne. Comme vous voyez, je vous dois plus que ma liberté, je vous dois tout ce que je suis aujourd'hui.


Il faut dire au revoir maintenant, les rues de Paris sont tellement bruyantes, ¿n'est-ce pas? J'éspère que je vous verrai un jour pour vous serrer la main.


Bien à vous,


Serge LeLoup

lunes, 6 de diciembre de 2010

La Pub, on en a plus qu'assez!

Monsieur le Directeur,

Je vous écris cette lettre parce que je suis assez fâché en raison de la durée de spots publicitaires que votre chaîne de télévision diffuse entre neuf heures et dix heures du soir.

D’abord, je vais vous expliquer un peu mes raisons pour que vous puissiez me comprendre mieux. Je ne suis qu’un parmi beaucoup de téléspectateurs qui, jour après jour, suivent les scandales des fameux. Donc, de lundi à vendredi lorsque j’arrive chez moi après avoir travaillé toute la journée, je n’ai qu’une seule pensée : ¿S'est-il passé quelque chose d'intéressant dans « Chollywood »? Comme vous avez déjà sûrement deviné, « Magaly TeVe » est l’émission qui m’en donne toute l’information que je veux. Bref, cette émission complète ma journée, en fait, je profite de cette lettre pour vous remercier pour continuer à la transmettre malgré la mauvaise réputation de sa conductrice.

Alors, je reviens à mon récit. Il y a une semaine, je me suis aperçu que la quantité des publicités a énormément augmenté. Si avant il n’y avait que trois ou quatre pauses publicitaires, la semaine dernière j’ai pu en compter un total de six. Chacune d’elles durant quatre ou parfois cinq minutes. Or, je ne suis pas une personne intransigeante. Je conviens que toutes les émissions ont besoin de sponsors, mais même si c’est le cas, je pense qu’il faudrait en réduire la durée. Hier par exemple, j’étais très enthousiasmé car Magaly avait promis qu’elle passerait des images du mariage religieux de Florcita, la fille de Susy Díaz, avec le chanteur de cumbia, Néstor Villanueva. Pourtant, à cause de spots publicitaires, il n’y a pas eu assez de temps pour présenter la note correspondant au mariage. Vous pouvez imaginer la rage que j’ai ressentie à ce moment-là. Cet événement avait été annoncé depuis la semaine dernière et je suis sûr que je ne suis pas la seule personne qui a éprouvé un sentiment de déception quand Magaly a dit que l’on devrait attendre jusqu'à lundi pour en savoir tout. C’est pourquoi je me suis vu contraint à vous écrire pour vous demander d’y réfléchir.

En vous remerciant par avance de l'attention que vous voudrez bien porter à cette lettre, j’espère que vous prendrez les mesures qu’il faille, quoi qu’elles soient, pour que ce type de situations ne s’arrivent plus.

domingo, 5 de diciembre de 2010

Toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut...

La phrase étant au-dessus est, à mon avis, tout à fait vraie. J’affirme cela parce que mes propres expériences me le corroborent. D’abord, je dois dire que je l’ai déjà entendue plusieurs fois. Ce sont mes parents qui me l’ont dit. Même si les mots qu’ils ont utilisés n’étaient pas exactement les mêmes, le sens de la phrase si.

Premièrement, c’est mon père qui insiste toujours sur le fait qu’il faut que je termine ma carrière à l’université. Lui, il a terminé la sienne à trente trois ans et il pense que je ne dois pas du tout suivre son exemple. Au contraire, il est de l’avis que je n’ai même pas dû commencer à travailler. Moi, je ne suis pas d’accord. Je crois que les choses se sont déroulées de telle manière que je me suis vu obligé à laisser mes études de côté, c’est vrai, mais cela ne veut pas dire que je n’aille pas les reprendre éventuellement. Dans tout cas, ce dont je suis sûr c’est que je ne garde pas aucun regret à propos de mes ans à l’ICPNA.

En deuxième lieu, les idées d’aller plus loin et d’aller plus haut représentent, je pense, l’espoir de tous les parents du monde. Il n’est pas besoin d’être très intelligent pour comprendre cela. Trouver des personnes qui soient complètement satisfaites avec leurs vies n’est si facile comme on le croirait Souvent, on entend des gens se plaindre des choses qu’ils n’ont pas pu faire, des lieux où ils ne sont jamais allés ou des projets qu’ils avaient qui ne sont jamais devenus réalité. Donc, lorsqu’on devient mère ou père, on a ce désir, cet espoir comme j’avais dit au début de ce paragraphe, que nos enfants nous surpassent ou qu’ils « aillent plus loin et plus haut ». Le problème (il y a en toujours un) c’est que parfois les parents arrivent à imposer leurs rêves à leurs enfants au lieu de les laisser découvrir les leurs eux-mêmes.

Bref, la société dans laquelle on vit nous demande de faire tout plus vite et d’aller plus loin et plus haut. Nos parents auront toujours leurs idées de comment on doit vivre notre vie, mais à la limite, c’est à nous d’en profiter comme on veut. Après tout, la vie n’est qu’une seule, ¿est-ce que l’on veut vraiment se dépêcher?